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SIMCA RACING TEAM
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Comment est née
cette institution dont l'esprit demeure encore aujourd'hui avec les
rencontres Peugeot Sport !
On participé à
cette rédaction , Michel Martinucci, Denis Morand et merci aux
précisions de JF Rousseau.
documentation ( le Dragon, Echappement, Sport Auto, Champion, Shell)
S'il existe des erreurs pardonnez
moi, mais surtout rectifiez les!!
Le chargement de la page
long, un peu de patience.
English version
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Période
1962 à 1964
De 1962 à 1964, le service
compétition de Simca est italien, c'est l'épopée
des Simca 1000 Abarth, le programme sportif s'arrête en 1964, suite
à un désaccord profond entre M.Pigozzi PDG de SIMCA et M.Carlo
Abarth , qui reprochait à celui-ci le côté trop typée
Italienne des Simca 1000.
Le service compétition de SIMCA devint alors complètement
embryonnaire, jusqu'en 1968, date à laquelle CHRYSLER entre
majoritairement dans le capital de SIMCA. L'objectif de Chrysler est de
relancer cette marque. Au-delà du rajeunissement des modèles,
il faut changer l'image vieillotte de cette marque. Alors que Renault,
se fait un nom dans le milieu sportif automobile français, Simca
végète
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William Reiber et Henri
Chemin : création d'un vrai service compétition en 1969
Un homme a eu une action déterminante
sur l'image de SIMCA, c'est William Reiber. Transfuge de Ford,
il a participé à l'épopée de Ford
dans sa quête de notoriété dans le milieu sportif,
au début des années 60. C'est à cette époque
qu'il a rencontré Henri Chemin Tous
deux, suite à des désaccords avec Ford France, quitteront
cette marque pour rejoindre SIMCA CHRYSLER en 1969.
William Reiber et Henri Chemin forment alors un tandem terriblement efficace.
Le service compétition prend forme à ce moment. William
Reiber au directoire de la marque et Henri Chemin responsable du service
compétition.
Henri Chemin recherche alors des traces de la période des Simca
Gordini, des records en tout genre avec les Arondes. Mais il ne reste
rien de tout cela, simplement une voiture et un pilote : le Proto SIMCA
1200S moteur 1800 carrosserie Aluminium, et Bernard Fiorentino, comme
pilote officiel.
C'est bien peu face aux Alpines Renault.
Henri Chemin recrée complètement le service compétition.
Il lance le programme des prototypes CG, châssis MATRA, moteur
SIMCA 2156 cc JRD, en rallye. Bernard Boyer (MATRA) en signe la conception.
Le programme Circuit lui est dévolu à MATRA SIMCA,
avec les prototypes du Mans et la F1.
 
Henri Chemin et William Reiber
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Le Prototype Simca
1200 XS carroserie Aluminium moteur 1800
avec Bernard Fiorentino
pilote usine
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Proto
MATRA SIMCA
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MATRA
F1
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Proto
N°1CG MC à moteur (2156 cc) Chrysler position centrale
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1970 création du
challenge SIMCA SHELL
En 1970, Henri Chemin crée
le challenge SIMCA SHELL . C'est des prototypes qui courent en circuit
et course de côte. Michel Pignard (champion de France de la montagne
dans les années 80), ainsi que le Grizzly du plateau de Langres
Guy Fréquelin (que l'on ne présente plus) ont participé
à cette coupe.
Parallèlement il faut donner une image plus jeune à SIMCA
CHRYSLER. La Simca 1000 est au catalogue, l'idée de la développer
et de la rendre plus puissante fait son chemin (sans jeu de mot), naissance
de la 1000 rallye en 1971 de la Rallye 1 en 1972 de la Rallye 2 en 1973,
qui donneront naissance par le suite aux Rallye 2 Kitée en 1977,
et Rallye 3 en 1978.
Dans l'historique de la mise
au point de la Rallye 2 il ne faut surtout pas oublier Jean Claude
Vaucard qui a terminé directeur technique de Citrën Sport,
et qui a participé à de nombreux Rallyes avec Hubert
Arnoux comme navigateur (actuel Président du musée CAAPY
et ancien directeur du service essais moteurs de Poissy) On se souvient
de la Rallye 2 à compresseur qui écumait tous les Rallyes
nationnaux avec celle de Jean François Rousseau .Jean François
Rousseau travaillait au service essais de Mortefontaine, il a participé
à la mise au point toutes les 1000 rallye . La Rallye 3 a été
développée par le service compétition à Boulogne.
Il se dirait, mais sans aucune certitude, qu'ils avaient commencé
à travailler sur la Rallye 4 (moteur 1600 cc train triangulé
qui aurait du être homologuée en groupe 1 à 5000 exemplaires)
SIMCA
1000 Rallye 1971
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SIMCA
1000 Rallye 1 1972
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SIMCA
1000 Rallye 2 1973
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SIMCA
1000 Rallye 2 Kitée Groupe 2 1977
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SIMCA
1000 Rallye 3 1978
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1972 création du
SIMCA RACING TEAM
En mars 1972 SIMCA a : une
voiture, la Rallye 1, un service Compétition en Rallye avec les
CG, des voitures qui courent en F1 et en Championnat du monde d'endurance
avec MATRA, il faut fermer la boucle.
Henri Chemin pense alors qu'il était grand temps de faire quelque
chose pour les jeunes.. Il faut leur fournir une organisation à
leur mesure. Il lance alors le SIMCA 1000 RACING TEAM qui devint
par la suite, avec l'avènement de la Rallye 2, le SIMCA RACING
TEAM. Chrysler France aidé de ses entreprises partenaires :
Kléber Colombes, Cibié, Bosch, Abex, Shell, Comodite,ABEX,
Wynn's, et de la Simca 1000, permet aux jeunes de se lancer dans
le grand bain de la compétition automobile.
Un peu d'histoire :
Afin de restaurer la joie
de participer
1972 : Munarï vient de remporter le Rallye de Monte-Carlo
au volant d'une Lancia 1600 HF que l'on voyait déjà au musée.
Bernard Fiorentino en attendant de retrouver sa CG Simca dans les
épreuves du championnat de France des Rallyes s'est lui classé
16e avec sa Simca 1100 S de série. La Coupe Gordini
sur R 12 G entame sa seconde année et le Challenge Simca-Shell-RMC
bat son plein avec déjà 500 inscriptions au 1er mai
72. Sur les routes Corses, on présente à la Presse une nouvelle
petite bombe française, rouge de surcroît : la Rallye 1 :
60 CV Din, 1300 cc, 155 km/h pour 9 995 F avec un volant sport et un baquet
côté pilote en prime, Vaucard et Rousseau sur leur
Simca 1000 protos s'illustrent dans les Rallyes Nationaux et cela donnent
quelques idées aux responsables du marketing de Chrysler France
et notamment à William Reiber le Directeur.
Le 30 mars est créé le Simca 1000 Racing Team sous la
Présidence de Daniel Cébile : Ce Club comme son nom
l'indique a pour vocation de regrouper tous les possesseurs de Simca 1000
et leurs supporters. Très vite le Club se développe, ainsi
que l'Esprit SRT. « Nous ne voulons pas fabriquer des pilotes professionnels.
Nous voulons seulement permettre à des jeunes qui n'ont pas de
gros moyens, de courir, de participer et éventuellement de se faire
remarquer. Nous leur proposons des étapes faciles, que nous les
aiderons à franchir. Nous voudrions restaurer la joie de participer...
» C'est en ces termes que sont définies dès la création
les options du SRT. Il faut croire que ce discours est entendu et attendu,
puisque moins de deux ans après sa création, le SRT compte
alors près de 4000 membres.
Dans les permanents beaucoup
de souviennent de Claude Michel et de Pierre Julien (ce
dernier à officié aussi longtemps au Peugeot Sport)
Un petit coucou nous ferait bien plaisir !!
Les belles années
du SRT:
1971 : Sur une initiative du marketing de Simca, les pilotes et
les concessionnaires de la marque uvrant sur Simca 1000 sont conviés
à une réunion amicale sur le circuit du Mas-du-Clos.
L'idée d'un grand club regroupant les sportifs de la marque naît
ce jour-là.
1972 : Création du Simca 1000 Racing Team, pour fêter
l'événement, tous se retrouvent sur le circuit du
Mas-du-Clos pour la première « Concentration SRT.
» En octobre, 500 concessionnaires reçoivent leur Rallye
2 sur le circuit Bugatti lors des « 24 H du Mans du SRT »
devant... 25 000 spectateurs !

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A droite la Rallye 2 Groupe 2 de JF Rousseau
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Le SRT se produira encore cette année-là sur le circuit
de Nogaro. On court avec les groupe 1, 2 et 5. La première course
par équipe se déroule sur le Bugatti en 4 heures.
1973 : Mise sur pied des premiers championnats SRT. En circuit
avec les Rallye 1 et 2 en groupe 2 et 5 et aussi en Rallye. Les meilleurs
en Rallye peuvent espérer se voir confier une voiture du Service
Promotion Course qui prend en charge les frais occasionnés par
le rallye.
1974 : Création de l'Equipe de France SRT qui reçoit
les meilleurs des championnats de l'année précédente.
Ils courent sur leur voiture personnelle, mais les frais sont pris en
charge par le SRT. La finale de Clermont-Ferrand se déroule devant
50 000 spectateurs. Un délire.
1975 : Toujours une Equipe de France mais les sélections
se font à Magny-Cours en début de saison. Le programme sportif
s'appuie toujours sur les seules épreuves organisées sur
circuit. La finale a lieu à Albi avec une première tentative
de course proche des 24 h (deux manches de jours de 4 heures et une de
nuit de 5 heures).
1976 : Abandon de l'Equipe de France SRT. Le circuit reste toujours
la discipline d'élection du SRT, mais on voit apparaître
une Coupe 1100 sur terre-battue. Le Challenge Interville rebaptisé
William Reiber en l'honneur du grand disparu prend un peu plus d'envergure.
Notamment, avec les 24 h de Nogaro qui marque la fin de saison.
1977 : On voit apparaître une Rallye 2 kitée
qui officiera dans la coupe SRT 77. Elle se dispute sur un certain
nombre de rallyes et d'épreuves en circuit, Gérard Lucotte
sera le promu de cette magnifique formule. Par ailleurs le SRT a élargi
l'ensemble de ses activités aux autres disciplines sportives. Nouvelle
finale et course de 24 H à Nogaro.
1978 : La Rallye 3 que l'on sentait arriver sous les traits de
la Rallye 2 kitée devient l'arme absolue du SRTiste. La coupe
SRT version 78 est un plein succès. Elle n'utilise plus que
les rallyes au travers d'un calendrier spécifique comme terrain
de bataille. Elle révèle un jeune pilote de l'Est : Philippe
Krueger qui s'obtient la coupe à l'issue de la dernière
épreuve. La finale à lieu à Clermont-Ferrand devant
une foule enthousiaste. La Rallye 2 et par là la Rallye 3 disparaissent
du catalogue du constructeur.
1979 : Une année difficile dans l'attente des supers-bombes
anglaises. On continue pourtant à se mesurer au volant des fidèles
Rallye 2 et 3 dans le Trophée Kléber des circuits et
dans le Challenge W. Reiber. C'est aussi à la fin de l'année
le second Raid SRT (le premier au tour de la Méditerranée
n'avait recueilli que 15 participants) qui emmène 110 voitures
et 250 personnes sur les pistes d'Afrique du Nord. Un succès total,
qui permet de présenter un Club en pleine santé dans la
corbeille de mariés de Talbot après l'absorption de Chrysler
par PSA. On termine l'année à Nîmes.
Ils se sont fait connaître au SRT...
Jean Claude Vauccard, Jean François Rousseau, Yves Sarrazin, Jean-Claude
Justice, Gérard Lucotte, Dominique Jacob, Alain Grand, Jean-Claude
Marq, Michel Enjolras, Jean-Paul Bouquet, Philippe Krueger, Michel Lucotte,
Jean Delannoy, Alain Hondelatte, Christian Nahon, Jean Belliard, Roger
Raous, Patrice Lavergne, Jean-Marc Thévenot, Jean-Louis l'Hoste,
Gérard le Tily, Patrick Ferrier, Claude Diebold, Gérard
Cardinaud, Jean Luc Delord, Gilles Jadot, Alain Dufour, Daniel Burgalassi,
Yves Le Gall, et bien d'autres encore...
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Les structures du SIMCA
RACING TEAM
Le SRT est une association
sportive, qui prévoie dans son règlement intérieur
trois catégories de membres actifs, les Team 1, et les membres
pratiquant les Team 2 et Team 3.
Pour devenir Team 2, il faut être en possession de son permis de
conduire et d'une licence de la fédération régionale
ou nationale de la FFSA. Les Team 3 alimentent le service compétition
du SRT.
Il faut un Logo reconnaissable et facilement identifiable. C'est le Dragon
vert avec les lettres du Simca Racing Team. Ce sigle est encore connu
à l'heure actuelle.
Il y eut jusqu'à 5000 membres au SRT.
Connaissez vous l'histoire du LOGO du DRAGON VERT du SRT ?
réponse en cliquant
ici sur le LOGO
Imaginez à l'heure actuelle
un club de 5000 membres tourné sur le sport automobile et sur une
seule marque automobile?
Complètement improbable !!
Les membres sont regroupés dans des SRT régionaux (plus
de 100 points et clubs locaux) comme ceux du SRT Lille, Dijon, Nîmes,
Villemomble, Morsang sur Orge, Corbeil, Chambourcy, Bastia, Pau, Strasbourg,
Vierzon, Paris Frémicourt, Villeneuve Saint Georges, La Rochelle,Cormeille,
Albi, Clermont Ferrand etc. j'en oublie bien entendue. Tous ces clubs
régionaux ont leur propre fonctionnement, ils sont hébergés
chez les concessionnaires SIMCA CHRYSLER. Ils communiquent entre eux par
le biais d'un journal qui parait dans les pages de la revue Echappement,
le Bulletin du Dragon. Ce bulletin est alors distribué aux membres
gratuitement, ainsi qu'aux personnes le réclamant dans les concessions.Un
club est composé de plus de 20 adhérents, un point moins
de 20.
Le budget du SRT à l'époque
est de 5 millions de francs avec 5 à 6 permanents et son siège
se situe avenue de la Grande Armée à Paris Le tout dirigé
par Claude Michel et Pierre Julien.
A tous ces clubs il ne faut surtout pas oublier les SRT étrangers
comme ceux de Belgique (SRT Vilvoorde), d'Allemagne, de Hollande.
Le prix des cotisations est modique, 50,00francs par membre pour l'année.
Les présidents du SRT national furent Jacques Ménard
jusqu'en 1979 date de la fin du SRT et Olivier Quesnel ( Auto Hebdo)de
1979 à 1981 avec le TALBOT RACING TEAM,
Il faut ajouter à tous
ces clubs, un club qui a marqué les esprits : c'est le STAR
RACING TEAM avec l'incomparable Moustache, comme animateur. A cette
époque on rencontrait les stars du moment, notre Johnny national,
mais aussi Rémi Julienne, Henri Pescarolo, Guy Ligier, Godasse
de Plomb (alias Jarier), Jabouille, Maurice Trintignant (Pétoulé),
Jean Louis Trintignant etc..
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Jacques
Ménard
président
du SRT National
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24
heures du Mans 1973
équipe Matra
Simca, animation avec le SRT
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Le Star Racing Team
au grand complet, à l'extrème droite Jacques Ménard

Johnny Hallyday et
Guy Marchand
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Décès de William
Reiber
Le 11 avril 1973, William Reiber
décède d'une longue maladie, c'est un coup terrible pour
tout le service compétition de chez Simca Chrysler. Il faut savoir
que Jean Luc Lagardère (Matra automobile) et William Reiber, avaient
ébauché des projets de fusion des services compétition.
Le seul acteur vivant de cette période, est Henri Chemin, que l'on
a pu voir encore à l'émission Auto Moto en 2004. Il faudrait
qu'un jour il nous raconte cette histoire.D'autre part on peut penser
que si William Reiber n'était pas parti si tôt, la destinée
de la marque Simca Chrysler aurait été tout autre !
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Fonctionnement du SIMCA
RACING TEAM
Bon mais au-delà de
ces structures me direz vous, comment fonctionnait le Simca Racing Team
?
Le SRT National organise des challenges en circuit, ainsi qu'en Rallye
et course de côte.
Pour ce qui est des challenges en circuits, Toute l'organisation fédérale
repose sur le SRT Nationale, et pour l'organisation des journées,
c'est aux clubs locaux de s'en charger.
Il y a tout d'abord le "Challenge
Vitesse". Celui ci est ouvert au début aux Rallye 1 puis
ensuite aux Rallyes 2. On peut compter jusqu'à 250 compétiteurs
par concentration (Magny Court 76 et Monthléry 77). Il y a jusqu'à
10 séries de courses éliminatoires qui débouchent
pour les quatre premiers de chaque série sur une finale.
Vous pouvez imaginer sans peines les batailles qu'il y avait. Quand on
était en finale, on était un bon, on avait alors une certaine
notoriété. Un classement final est alors proclamé
avec un nombre de points par courses, les gains en fin de saison sont
intéressants.
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Le SRT
Chambourcy à Magny Court
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Jean Olivier Rousseau
dans ses oeuvres
voir rubrique photos historiques SRT Villemonble
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Il y a aussi les courses d'endurances,
appelées " Chalenge William Reiber " en hommage
à celui qui avait tant fait pour la compétition chez Simca.
Ce challenge s'organise en championnat avec des courses d'endurance de
4 heures sur circuit avec des rallye 2 groupe 1 strictement contrôlées.
Point culminant de ces challenges, ce sont les 24 heures par équipe
de SRT.
Il y eut 4 grandes compétitions de 24 heures, les 24 heures du
Mans 1974 , les 24 heures d'Albi 1975, les 24 heures de Nogaro de 1976
et 1977. En 1978 et 1979 ces courses de 24 heures sont abandonnées,
au profit de grandes finales comme celle de 1978 à Clermont Ferrand,
(voir sur le site du Club Simca France la rétrospective de cette
manifestation) et 1979 à Nîmes Ledenon.
Les engagements se font par club et non pas par pilotes, on peut avoir
jusqu'au 6 pilotes et deux voitures pour ces courses d'endurance. Beaucoup
de concessionnaires engagent eux-mêmes des véhicules de leurs
sociétés comme Lille avec M.Clément Martin (directeur
de la Filiale SIMCA LILLE Centre) : cf voir articles et photos des 24
heures de Nogaro de 1977
Par ailleurs tout au long des diverses concentrations durant la saison
se déroulent des courses de 4 heures avec une voiture et 4 pilotes
au maximum.
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Clément Martin
Filliale Simca Chrysler Lille
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Finale 1978 à
Clermont Ferrand
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Concernant les "Challenges
Rallye", les points se décomptent aux résultats
dans les rallyes nationaux et régionaux. Les adhérents du
SRT s'engagent à titre personnel dans ces compétitions et
en fonctions des résultats qu'ils obtiennent, ils marquent des
points au challenge SRT des Rallyes. Ils représentent lors de ces
compétitions leur club SRT.
Le même fonctionnement
préside en "Challenge course de côte", ainsi
qu'en 1978 en "Challenge Rally-Cross". Je n'ai pas beaucoup
d'éléments sur cette période en rallye cross, si
ce n'est quelques photos.
Petites anecdotes
Cerise sur le Gateau : En 1978
le Simca Racing Team a été invité en ouverture du
Grand Prix de France de Formule 1.J'ai participé à
cette épreuve devant 50000 spectacteurs. Pour fêter cette
venue du SRT sur le circuit, le ciel nous est tombé sur la tête,
10 minutes avant le départ, le 4 juillet, il y a eu un orage le
circuit était inondé, le SRT a fait un spectacle de toute
beauté, il y avait des voitures dans tous les sens!! Les rallyes
2 sont parties 30 secondes avant leurs rivales les Rallyes 3. Tout cela
beaucoup plus aux spectateurs présents
Serre Chevalier 1979
: Concentration et courses sur le circuit de glace. Un avant goût
du Trophée Andros.
Photos du SRT Morsang devant
la Concession de MORSANG sur ORGE de Monsieur AMIEL
Rallye 2, Rallye 2 Gr2, La
Rallye3 Championne de France de Rallye Régionnaux (Gérard
Goudeaux), Les Coupes de l'Avenir ARC MF 6, GERI RB2, ainsi qu'une partie
de l'équipe (n'est ce pas Monsieur Hosotte Pascal?).
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Fin de l'histoire
Le rachat de Simca Chrysler
par PEUGEOT entraîne une profonde modification des structures.
D'ailleurs le Simca Racing Team s'appelle à partir de fin 1979
le TRT (Talbot Racing Team) il y a eu même, à partir
de 1979, introduction des Sunbeam TI dans les challenges.
L'esprit même du SRT commence alors changer, la main mise de Peugeot
se fait sentir, le service compétition à partir de 1981
est repris par Jean Todt pour le programme sportif de la 205 Turbo 16.
Tous les autres projets tels que le prototype Horizon à moteur
central (exposé au musée de la CAAPY) et le projet
Matra Muréna groupe 4 (Politecnic avec JP Beltoise) sont
abandonnés. Peugeot essaye tout de même de lancer la coupe
SAMBA Talbot pendant trois saisons. Puis tout a été abandonné.
Les clubs SRT locaux ferment les uns après les autres. Beaucoup
de Pilotes du SRT à partir de 1980 se lancent dans la Coupe
de l'avenir qui utilise le groupe motopropulseur et les suspensions
de la Rallye 2 en porte à faux arrière. Philippe
Streiff (pilote de F1) est passé par le SRT Grenoble puis
par la coupe de l'avenir qu'il a remporté en 1978.
Seul actuellement subsiste le SRT DIJON présidé par Michel LAGREZE
qui réussit de faire perdurer cet état d'esprit qui
a permis à un grand nombre de jeunes de se lancer dans le grand
bain de la compétition automobile avec cette petite voiture si
attachante et tant controversée.
Didier Auriol (champion
du monde des Rallyes) a même commencé en Rallye sur une Rallye
2 groupe2.
Il faut savoir qu'en 2005 encore, en groupe F et en F2000, c'est le quasi
monopole de la Rallye 2 et la Rallye 3. Pas moins de 350 de ces voitures
sont encore inscrites dans des compétitions en France loin devant
les Samba Rallye et les R5 turbo, et ce 27 ans après la fin de
la production de la voiture.
J'ai tout de même été agréablement surpris
l'année dernière par le commentaire d'un responsable de
Peugeot, interviewé sur une rencontre Peugeot Sport, qui parlait
des courses d'endurance des 206, il a clairement annoncé que ces
types de compétition automobiles étaient nés de l'époque
du SRT !!!
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Course
Relais 206 PEUGEOT SPORT
Val de
Vienne 2005
150 voitures en Course
Relais 206 !
C'est du jamais vu depuis plus de trente ans d'existence ! Le nombre
des inscrits ne cesse de croître au point de contraindre Peugeot
Sport de limiter les engagés et de créer des listes
d'attente. Les petites 206 S16 de série font l'unanimité.
A deux pilotes voire trois maximum par voiture
ce sont près
de 400 concurrents qui garnissent le peloton. Le niveau est très
relevé et garantit un championnat serré. Chaque voiture
est inscrite sous le nom d'un Club Peugeot Sport ou d'un Site de
Production PSA et compte tenu du nombre, deux consolantes sont orchestrées
avant le show final, également de 3 heures, animé
par les meilleurs de la catégorie. Parmi eux, les frères
Gomez (Club de Nîmes) remettent leur titre en jeu. Ils s'étaient
imposés la saison dernière sur ce tracé du
Vigeant. Face à eux, le Club de Vierzon (Palette-Lenoir),
3e en 2004 devant les Clubs de Le Mans (Bourdon-Clairet), Bordeaux
(frères Rambeaud) et Clermont-Ferrand (Casas-Bellinato),
tous au départ de cette nouvelle année. A suivre également
quelques Clubs tels Amiens " 2 " (Greuet-Comis) ou La
Réunion " 2 " (Buzeau-Jolivière) et les
Sites de Sochaux, Poissy (champion 2004) et Mulhouse, tous armés
jusqu'aux dents.
http://www.peugeot-sport.fr/rencontre/
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pour completer cette page seront les bienvenues
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